Quelques anneaux sur un cahier. Et des feuilles que l’on déplace selon ses envies. Vous avez en main un produit “Atoma”. Le nom est aussi connu que “Bic” ou “Kleenex”. L’idée au départ est française mais c’est chez, en Belgique que le cahier Atoma a trouve ses lettres de noblesse.
Georges Mottart est grossiste en papeterie. Après la seconde guerre mondiale, il achète le brevet de deux inventeurs français, André Thomas et André Martin. Des initiales, un O de la forme d’un anneau. Le nom est trouvé et le produit est lancé en 1948. Les anneaux en plastique du début n’ont pas changé. Par contre, les couvertures, les couleurs, ont évolué. Le plastique a fait son entrée. Les coloris s’adaptent aux goûts du jour. Place au fluo cette année.
Le cahier se veut ludique et de plus en plus pratique. Avec des intercalaires, des pochettes en plastique, une perforatrice qui permet d’intégrer n’importe quelle photocopie dans son cahier.
“Atoma”, c’est un million d’exemplaires vendus chaque année. 75% de la production est réservée au marché belge. Le reste part dans une douzaine de pays européens, aux Etats-Unis, au Japon, en Australie. Les demandes, les envies y sont à chaque fois spécifiques. Pour conquérir de nouveaux marchés, il faut donc s’adapter. Mais surtout garder la qualité. Car le brevet est tombé dans le domaine public depuis quelques années. La concurrence n’a pas hésité, elle s’est vite laissé séduire par le style “Atoma”. Preuve qu’un produit belge, fabriqué aujourd’hui à Dilbeek, peut faire des envieux !